Confrérie
Royale
Ad pristinum Regnum restituendum
Le
16 avril A.D. 2016
« Présentez… armes ! »
Chers Amis,
A l’approche du grand
pèlerinage légitimiste Pour le Roi et la
France au Puy-en-Velay début juin, en lien avec l’Union des Cercles
Légitimistes de France, la Confrérie royale est enfin heureuse de vous
présenter son écu, qui manifeste l’essence de sa mission.
Ses fondateurs ont en effet retenu
trois aspects fondamentaux, qui sont la raison d’être de cette œuvre.
(D'azur semé de fleurs-de-lys d'or qui est) de France ancien,
à la Croix d'argent chargée (en abîme) de la Couronne royale française d'or.
LA CROIX : La Confrérie est
tout d’abord une œuvre surnaturelle, une union et communion de prière à Dieu,
aussi se range-t-elle sous la bannière de la Sainte Croix du Seigneur Jésus, le
« Christ Qui aime les Francs »
(cf. préambule de la Loi salique). Sa blancheur exprime la pureté à laquelle
travaillent ses membres, bien conscients que la société ne sera élevée et
relevée que par des Saints. En travaillant à sa propre sanctification, l’on
élève ses compatriotes et toute la société.
LE SEMIS DE FLEURS DE LYS :
La Confrérie est française et royale par son objet : la prière pour le Roi
et la France. Le semis « de France
ancien » signifie l’héritage qu’elle puise dans les origines-mêmes du
Royaume aux fonts baptismaux de Reims, héritage constitué et enrichi par la suite
par toute l’histoire de notre cher pays. L’écu ainsi composé rappelle
d’ailleurs des pairies ecclésiastiques (Laon et Reims).
LA COURONNE ROYALE DE FRANCE : Cette prière
de la Confrérie est surtout et avant tout réalisée par la consécration de
chaque membre à la Couronne de France et à son salut. Chacun prend ainsi
l’engagement de contribuer à la sanctification de sa Patrie, par le retour du
Royaume des Lys à sa grande et sublime vocation chrétienne. Par
« Couronne », l’on entend l’État, mais non selon la conception
froide, rigoureuse et totalitaire des Jacobins : l’union de Dieu et des
Francs s’incarne en effet en une personne, le dépositaire de la Couronne de
France dans la droite fidélité aux Lois fondamentales du Royaume, ce que les
politologues appellent « légitimisme ». Par l’application de ces
Lois, la France, le Royaume Très-Chrétien, se survit et reçoit sa visibilité, à
travers la personne humaine et sacrée du Roi de France, Fils aîné du Sacré-Cœur
de Jésus.
Nos frères russes exaltent la « Sainte Russie ».
La Confrérie Royale travaille activement et contemplativement à la vocation de
la « France sainte ».
Cet écu étant celui d’une association, le bâton de
confrérie, fleurdelisé, est posé derrière en pal.
Les éléments du blason se retrouvent dans l’emblème
de la Confrérie, repris aux demoiselles de la Maison royale Saint-Louis de
Saint-Cyr, à savoir la Croix fleurdelisée, semée de fleurs de lys, et couronnée
en sa pointe supérieure. Ce symbole, portable sur les vêtements, sera peut-être
prochainement proposé sur une cape ou pèlerine.
Au cours du pèlerinage, il sera possible à tous
ceux qui ont jusqu’ici manifesté leur intérêt pour la Confrérie de s’y inscrire
formellement, voire de s’y associer pour ceux qui ne sont pas sujets de la
Sainte Église catholique romaine. Une préparation spirituelle sera favorisée
par un document qui sera mis en ligne ou envoyé à l’avance.
Animée et encadrée par des ecclésiastiques (prêtres
et religieux) catholiques, la Confrérie royale souhaite se placer sous la haut-patronage
de S.M. le roi de jure Louis XX, pour
lequel elle offre quotidiennement à Dieu ses prières.
Le soir du samedi – jour dédié au Cœur immaculé de
Marie – 4 juin – mois consacré au Sacré-Cœur de Jésus –, au sommet de Saint-Michel
d’Aiguilhe, la Confrérie sera consacrée à l’Archange Gardien et Protecteur de
la France, tandis que l’Union des
Cercles Légitimistes de France sera également consacrée à saint Michel par son président. Dans l’esprit de l’École
française de spiritualité (et précisément selon la dévotion de saint Jean
Eudes), un acte de consécration au Cœur de Jésus et Marie sera solennellement
prononcé devant le Très-Saint-Sacrement exposé, le dimanche de la solennité du
Sacré-Cœur de Jésus.
En vous redisant notre profonde union dans la
prière, nous vous invitons, en ce Temps pascal, à ne faire, à l’exemple des
premiers Disciples, « qu’un cœur et
qu’une âme » pour le salut de la France. Et que ce 16 avril, dies natalis de l’humble Bernadette
Soubirous, soit pour nous gage d’une pluie de grâces sur le Regnum Galliæ, Regnum Mariæ.
Abbé Louis de Saint-Taurin X
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur
P.S. :
Nous tenons enfin à remercier chaleureusement Romain pour la réalisation
graphique de l’écu, ainsi que Loïc pour celle de l’affiche du pèlerinage au Puy.
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